Le tambour KA guadeloupéen, instrument du gwoka se décline sous deux formes, le makè et le boula.

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Le makè a une sonorité aigüe avec des basses sèches.

Il est généralement monté avec une peau de cabrit femelle plus fine que celle du mâle. Pour en jouer le ka est en position verticale contrairement au boula que l'on couche à l'horizontale.

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Le maké est le tambour du soliste.  Il y joue l'appel (phrase d'ouverture qui donne le départ au boula), la repriz (phrases imposées par le rythme joué), la koda (phrase de clôture) et ses improvisations.

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Le makè, nom également donné au musicien, se doit de faire preuve d'une grande dextérité et d'un sens développé de l'improvisation.

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On le nomme ainsi parce qu'il doit  non seulement marquer le rythme mais également les pas du danseur qui s'évertuera à le prendre à défaut.

 

Le ka makè est un instrument difficile à maitriser qui demande beaucoup de pratique et de persévérance.